7e jour de grève aux Brasseries de Bourbon ce mardi 12 mai. À l’origine de ce mouvement de protestation qui dure depuis une semaine : les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO). Conséquences : les boutiques et grandes surfaces commencent à ne plus être livrées.
Après une semaine de grève aux Brasseries de Bourbon, les conséquences commencent à se faire sentir. Que ce soit dans les grandes surfaces ou dans les boutiques, c’est la menace de pénurie qui plane.
Dans le Nord comme dans le Sud, les usines tournent au ralenti. Les grévistes affirment que 70 % des salariés sont en grève et les négociations n’avancent pas. Contactée à ce sujet, la direction des Brasseries de Bourbon n’a pas donné suite à nos appels.
Pour les syndicats, pas question de reprendre le travail sans avoir obtenu satisfaction en ce qui concerne les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires). Ils dénoncent le "manque de dialogue" et réclament une hausse des salaires à hauteur de 2 %.
Les conséquences de la grève se font sentir
Après une semaine de grève, le secteur "production" n’est pas le seul à souffrir de ce mouvement. Dans les entrepôts du site de distribution, les stocks s’amenuisent jour après jour. Et rien n’indique que la situation va s’améliorer car depuis hier, les négociations sont au point mort.
Premier producteur de boissons à La Réunion, les Brasseries de Bourbon distribuent des produits prisés tels que la Dodo, le Coca-Cola ou bien encore l’Orangina... Une grève n’est pas anodine : si l’heure n’est pas encore à la pénurie, l’optimisme n’est toutefois pas de mise du côté des commerçants. Les stocks risquent de s’épuiser rapidement...