Le PDG François Caillé a déposé ce mercredi après-midi au tribunal de commerce de un recours en vue de demander une modification de son plan de remboursement.
Mardi soir, François Caillé a réuni les membres du conseil d’administration de son groupe afin de leur faire part du dossier qu’il a ensuite déposé cet après-midi au tribunal de commerce.
L’objectif de ce recours, la demande d’une modification de son plan de sauvegarde, cinq mois avant l’échéance de ce dernier. Si d’aucuns verraient cette démarche comme preuve d’une situation plus difficile qu’estimée lors de la mise en place de ce plan, le PDG du groupe Caillé, qui emploie quelques 1 500 personnes, a apporté comme justification la modification de la loi fiscale en 2012. C’est un des arguments avancés ce matin devant les délégués du personnel du groupe.
L’objectif n’est pas de se défausser de ses engagements, mais bien de différer le règlement de la dette, afin d’être en mesure de pouvoir payer des impôts qui découlent de la modification des règles fiscales depuis 2012 qui impactent le groupe. En clair, depuis cette période, le groupe ne peut imputer que la moitié de son bénéfice, conduisant à devoir payer des impôts sur les 50 % restants.
Mais devant les juges du tribunal, François Caillé a davantage misé sur l’importance de son patrimoine immobilier, pour faire peser la balance en sa faveur. Un patrimoine évalué actuellement à 55 millions d’euros, et qui pourrait atteindre 125 millions d’euros d’ici à 2021.