Âgée d’une quarantaine d’années, Véronique a appris qu’elle souffrait de la maladie de Parkinson. Une nouvelle qui a chamboulé sa vie, elle témoigne.
Véronique a 40 ans. Récemment, les médecins découvrent qu’elle est atteinte par la maladie de Parkinson. Malade, elle ne s’arrête pas pour autant de vivre et continue de travailler, d’aimer et de courir.
"Si je me fais du bien et que je me procure du bien sur les sentiers, je me dis que peut-être que quelques cellules vont revenir dans mon cerveau", sourit-elle.
Tout commence lorsqu’elle ressent des troubles il y a quelques années. "J’avais dû ml à faire des gestes, puis j’ai eu des tremblements, au bout d’un an et demi, j’ai eu ma jambe qui tremblait", raconte-t-elle.
Dès lors, elle pense à cette maladie. "Pour moi, c’était tous les symptômes de la maladie de Parkinson. J’en parlais, on me disait, ’non, tu es trop jeune, ça ne peut pas être ça’."
Mais le 27 janvier 2014, ça vie bascule. "Le Parkinson, c’est autre chose, c’est multigénérationnel maintenant. Il y a des gens qui ont 26, 30 ans et qui ont cette pathologie."
Depuis, Véronique bouge avec un peu moins d’aisance et est victime de sauts d’humeur et de fortes douleurs.
Infirmière, elle se prend elle-même en charge. Il y a les médicaments et ses proches. "Mon mari ne va pas me masser tous les soirs, c’est pas son rôle à lui. Je suis malheureuse parfois, je ne peux pas tout raconter à mes amis donc je vois quelqu’un parfois", confie-t-elle.
La patiente se tourne aussi vers les réseaux sociaux. Sur la page Facebook Parkinson Réunion, elle trouve du soutien. "On se donne des conseils, c’est un lieu d’échange, on se comprend tout simplement", lance-t-elle.
L’origine de la maladie de Parkinson est encore pour l’instant inconnue : génétique, liée aux pesticides, traumatisme psychologique ou encore physique sont des pistes étudiées.