Le temps d’une matinée, un exercice a rassemblé 150 personnes de différents services mobilisées sur un site industriel au Port ce jeudi 16 avril 2015, avec en toile de fond un accident chimique suite à une prise d’otages.
Un scénario bien ficelé pour un exercice grandeur nature. Ce jeudi 16 avril au matin aux alentours de 7h30, alors que deux braqueurs se sont attaqués à une bijouterie, ils trouvent refuge sur un site industriel abritant des produits chimiques, et prennent en otages cinq personnes.
Dans un premier temps, la police réussit à négocier avec les malfrats pour libérer deux personnes ayant des problèmes de santé.
Le GPI et le GIPN donnent l’assaut
Mais les choses tournent mal et les malfrats mettent le feu aux produits chimiques, nécessitant l’intervention du GPI et du GIPN. Une intervention qui s’est conclue par la neutralisation d’un malfrat et l’arrestation de l’autre. Le bilan fait état d’un blessé léger par arme à feu du côté d’un otage, et d’une blessure plus grave du côté du GIPN, au niveau de l’artère fémorale.
150 représentants des forces de l’ordre mobilisés
Tel est le scénario décliné en grandeur nature ce jeudi matin au Port. Derrière l’exercice Ambrasie la mise en commun de plusieurs services, avec 150 agents des force de l’ordre et d’intervention à pied d’oeuvre : la police, avec le groupe d’intervention de la Police nationale (GIPN), la gendarmerie avec le groupe de peloton d’intervention(GPI). Mais également les services de secours : sapeurs-pompiers et Samu, les Fazsoi (Nedex) et les autorités civiles et judiciaires (préfecture et parquet).
L’objectif était de tester la réactivité et le bon fonctionnement d’un nouveau protocole de plan de secours en situation à risque.
En parallèle à cet exercice, les policiers ont suivi pendant 15 jours une formation à la négociation avec un membre du Raid et une psychologue.