Avec les fortes précipitations liées au passage de l’ex-tempête tropicale Haliba, les cultivateurs déplorent des pertes importantes de leurs récoltes. Il en va de même pour les champs de salades, et les exploitants annoncent une pénurie pour les jours à venir.
Après le passage de l’ex tempête tropicale Haliba, le temps n’est pas au beau fixe pour les restaurateurs. En effet, ils doivent improviser et faire preuve d’imagination pour apporter un peu de fraîcheur dans les assiettes, avec la diminution des fruits et légumes, et notamment des salades qu’ils reçoivent en quantité moindre.
"En tant normal, nous recevons 30 salades du lundi au jeudi. Mais actuellement nous n’en n’avons que 10. Ce manque actuel est équivalent à une situation correspondant à une période cyclonique", explique Agnès Kassam, serveuse polyvalente dans un restaurant de Sainte-Marie.
En effet, les fortes précipitations liées à Haliba ont ravagé les champs agricoles de toute l’île. Les productions de salades ont fortement souffert, comme dans une exploitation située à dans les écarts de Saint-Denis, à la Bretagne, où Jacky Payet, agriculteur explique qu’il ne récolte que 1 000 salades, contre 3 000 en temps normal.
L’état de catastrophe n’a pas encore été reconnu, en conséquence de quoi les agriculteurs ne peuvent pour le moment pas être indemnisés.
Si les conditions météorologiques redeviennent plus clémentes, une amélioration de la situation avant un retour à la normale n’est pas prévu avant deux mois.