Ce jeudi, les locataires de la cité Herbert Spencer du Port ont été indemnisés après des mois de procédures judiciaires avec la Semader.
Après avoir vécu pendant plusieurs années dans des conditions qu’ils qualifient de "déplorables", une cinquantaine de locataires de la cité Spencer au Port ont décidé de poursuivre la Semader. Et après des années de bataille judiciaire, ils ont finalement obtenu gain de cause ce jeudi 19 février.
Satisfaction après des mois de procédures judiciaires
Des mois de procédures judiciaires et enfin la satisfaction pour une cinquantaine de familles qui ont vécu dans les logements de la Cité Herbert Spencer au Port.
Le 18 novembre 2014, le tribunal d’Instance de St Paul avait condamné la Semader à leur verser un dédommagement allant de 500 à 2 500 euros. Les familles ont reçu leur chèque cet aprés-midi, des mains de l’avocat de la Confédération Nationale du logement (CNL), chargé de défendre le dossier.
À l’issue de ce conflit, les locataires de "l’immeuble de la honte" ont obtenu des réparations à leur bailleur, la Semader. Les dédommagements perçus s’échelonnent de 500 euros à 2 500 euros, en fonction du nombre d’années passées dans cette cité.
Pour rappel : en 2013, la Semader a été condamnée pour l’insalubrité des logements de la Cité Spencer.
Dans cette affaire, les locataires ont finalement été dédommagés. Le 7 octobre dernier, Maître Patrice Selly expliquait que les locataires avaient demandé au juge d’attribuer "une somme de dommages et intérêts à hauteur de 5 000 euros à chacun des locataires."
Certains ex-locataires de "l’immeuble de la honte" affirment avoir été "peu indemnisés". Ces familles ont encore la possibilité de demander d’autres dommages et intérêts. Cette étape n’est donc pas la dernière et d’autres locataires attendent encore d’être fixés sur leur sort.
À l’heure actuelle, la cité Herbert Spencer au Port est cadenassée. Les 130 familles qui vivaient dans cette cité ont été relogées, sauf une, qui vit toujours sur place. Les trois blocs d’habitations seront bientôt démolis.