Avec un mois de janvier particulièrement pluvieux, les nappes phréatiques se sont encore gorgées d’eau sur le département mais elles restent déficitaires. Le Nord est encore un peu à la traîne, tout comme le secteur du Gol ou Saint-Pierre. Cela faisait quatre ans que l’île n’avait pas été arrosée par une "vraie" saison des pluies.
Les fortes pluies de ces dernières semaines sont plus que bénéfiques pour les nappes d’eau souterraines.
Le niveau d’eau était critique en début d’année, mais les pluies diluviennes de ces dernières semaines ont rechargé les réserves naturelles. Selon les professionnels de l’Office de l’Eau, La Réunion n’avait connu de "vraie" saison des pluies depuis quatre ans.
"La Réunion a été marquée par des saisons des pluies particulièrement déficitaires qui ont touchées les ressources en eau superficielles et souterraines. (...) On a eu des déficits sur les ressources disponibles avec des fins d’années difficiles et même des coupures d’eau" rappelle Julien Bonnier de l’Office de l’Eau.
Ressources en eau : la situation s’améliore
Pluies abondantes, radiers submergés, route du littoral basculée (...) : le résultat des fortes pluies de ces dernières semaines est clair, les ressources en eau se sont améliorées.
A l’heure actuelle, l’ensemble des cours d’eau - à l’exception de la rivière Saint-Denis - ont comblé leur retard mais les nappes phréatiques n’ont pas encore rattrapé le leur.
Le Nord reste légèrement déficitaire
"On observe toujours des déficits sur le secteur nord : à Saint-Denis, Sainte-Marie et Sainte-Suzanne mais aussi sur le secteur du Port, du Gol, de Saint-Pierre et de Saint-Gilles" précise Julien Bonnier, responsable l’Office de l’eau
La situation n’est pas alarmante et la saison des pluies est loin d’être terminée, elle court jusqu’en mars.
Avec de nouvelles averses, le niveau des nappes phréatiques devraient encore augmenter.
La menace de sécheresse est désormais écartée et aucune mesure restrictive n’est envisagée à l’heure actuelle. Mais en raison des déficits accumulés ces quatre dernières années, la prudence reste de mise.