Le préfet de La Réunion, Dominique Sorain, était l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion. Il a notamment évoqué le dispositif Vigipirate mis en place dans l’île mais aussi les différentes questions économiques.
Dominique Sorain, préfet de La Réunion était l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion. Le représentant de l’État a abordé de nombreux sujet, notamment la question de la vigilance anti-terroriste.
"Nous n’avons pas de menace identifiée à La Réunion. Mais nous devons être vigilant. C’est pour cela que nous avons renforcé les patrouilles", explique-t-il avant d’ajouter, "le risque zéro n’existe pas. Nous avons comme sur tout le territoire français, des personnes qui sont partis faire le jihad via la métropole. Nous sommes moins exposés mais nous devons être sur nos gardes."
Concernant la circulaire communiquée aux services de police en fin d’année dernière sur l’application de la loi interdisant le port du voile intégral dans les lieux publics, Dominique Sorain explique : "La loi de 2010 interdit d’avoir le visage masqué. Que ce soit le voile ou une cagoule. Il y a eu un temps d’adaptation." Le préfet continue : "il n’y a pas un phénomène massif à La Réunion. Deux contraventions ont été dressées au mois de décembre."
Quant à la rentrée scolaire dans quelques jours après une attaque terroriste début janvier, le représentant de l’État affirme : "Les services du rectorat sont mobilisés pour donner des explications. Pourquoi les valeurs de la République sont menacées. Pourquoi il faut éviter de tomber dans le piège des terroristes."
Pour ce qui est de l’économie réunionnaise, Dominique Sorain commente : "L’emploi est le sujet majeur de l’économie. C’est un paradoxe, le secteur marchand créé de l’emploi mais au point de vue démographique, ce n’est pas suffisant, d’où la nécessité de mettre en place des dispositifs d’emplois aidés."
Au sujet de la Route du Littoral, le préfet rappelle : "les chantiers sont lancés. La problématique des carrières, c’est un sujet difficile compte tenu de l’étroitesse du territoire. Mais il faut le mener à bien en prenant en compte les besoins économiques et la préservation de l’environnement."
Enfin, pour ce qui est de son poste dans l’île pris il y a 6 mois, il déclare : "Être à La Réunion, je le considère comme une promotion compte tenu de l’ensemble des dossiers à traiter et l’intérêt ainsi que l’accueil que j’ai reçu."