Depuis les attentats à Charlie Hebdo, il y a plus de 10 jours, le Plan Vigipirate a été renforcé. Les forces de l’ordre sont maintenant plus présentes sur la voie publique.
Organes de presse, bâtiments publics et surtout lieux de culte sont sous haute surveillance depuis les attentats terroristes qui ont frappé la France en début janvier, l’attaque à Charlie Hebdo a été la plus meurtrière depuis plus d’un demi-siècle sur le sol français.
Depuis cet attentat du 7 janvier suivi d’une double prise d’otages dans la même semaine, gendarmes et policiers sont sur le qui-vive.
Les gendarmes patrouillent tous les jours sur différents lieux. Ils interrogent les propriétaires ou responsables des lieux.
Ces patrouilles longues et nombreuses mobilisent l’ensemble des équipes de gendarmes de la zone de Saint-Paul.
L’équipement nécessaire est différent lui aussi. Les policiers et les gendarmes portent tous obligatoirement des gilets pare-balles.
Du côté de Saint-Denis, les patrouilles sont réparties entre les effectifs des unités départementales et celles de proximité et de sécurité.
À noter que sur le chef-lieu, la synagogue bénéficie d’un dispositif particulier comme sur l’ensemble du territoire suite à la prise d’otage dans une supérette casher. Des militaires des FAZSOI accompagnent les policiers pour cette patrouille.
La mise en place du plan vigipirate renforcé a eu une conséquence importante sur les effectifs de police. En effet, les congés ont été supprimés (hormis les congés annuels des fonctionnaires).
Pour le moment, il n’y a pas d’informations sur la durée de cette version du plan vigipirate.
