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Des températures dignes d’un mois de janvier, en décembre, c’est ce qui ressort du bilan publié par Météo France ce vendredi. Les températures mensuelles sont les plus élevées jamais enregistrées pour un mois de décembre.
La sensation de lourdeur et de chaleur n’était pas qu’une sensation. Selon le bulletin publié par Météo France vendredi 2 janvier, le mois de décembre a enregistré des températures record.
Avec +1,3°C par rapport à la normale 1981 -2010, les températures mensuelles "sont les plus élevées jamais enregistrées pour un mois de décembre aussi bien pour les minimales que pour les maximales", précise Météo France. Il faut remonter à 1969, précédent mois le plus chaud, pour retrouver des températures équivalentes avec un écart de +0,47°C.
L’année 2014 ne se classe par ailleurs qu’au 2e rang des années les plus chaudes depuis 1969. L’année la plus chaude jamais enregistrée reste 2011. Les Réunionnais n’ont par ailleurs jamais connu, dans les annales, une chaleur aussi forte lors des mois d’octobre (+1,65°C par rapport à la normale), de novembre (+1,3°C) et de décembre (+1,3°C).
De fortes averses orageuses
Le mois de décembre a été marqué par de fortes averses orageuses sur les Hauts de St-Leu. Un phénomène rencontré ce vendredi encore dans l’Ouest et le Sud de l’île.
Le 15 décembre, sous l’influence d’un courant de nord très instable, de fortes averses orageuses se sont produites sur les communes de Trois-Bassins et de St-Leu. Le poste de Mascarin (à 520 m d’altitude) a enregistré des intensités maximales de 76 mm en 1 heure (entre 17h06 et 18h06) et 103 mm en 2 heures (entre 16h48 et 18h48), soit des valeurs largement plus élevées que les valeurs des quantiles décennaux (durée de retour supérieure à 10 ans) pour ce poste.
Les déficits du mois limités
La première partie de mois (jusqu’au 13) a été très faiblement arrosée. Le temps a ensuite changé avec le véritable début de la saison des pluies. Soumis à un flux de secteur nord à nord-est, la masse d’air chaud devient nettement plus instable et humide. Elle provoque, presque tous les jours, des averses localement marquées, parfois orageuses mais rarement aux mêmes endroits. Cette instabilité permet de limiter à 10% les déficits du mois.