L’Insee a publié ce lundi son recensement de la population. Au 1er janvier 2012, 833 944 personnes vivent à La Réunion. La population augmente de 1,0 % par an depuis 2007.
Une fécondité élevée qui contribue à un excédent des naissances sur les décès, la population réunionnaise augmente de 1,0 % par an depuis 2007, soit nettement plus qu’en France métropolitaine (+ 0,5 %). Au 1er janvier 2012, La Réunion compte 833 944 habitants, selon les chiffres de populations légales de l’Insee pour 2012.
La Réunion abrite 1,3 % de la population française (encadré). L’île se place au 25e rang des départements français les plus peuplés. Depuis 2007, la population de l’île s’est accrue de 39 838 personnes, soit 8 000 habitants supplémentaires en moyenne chaque année.
Une croissance démographique qui ralentit
Entre 2007 et 2012, la population augmente de 1,0 % par an en moyenne, soit deux fois plus vite qu’en France métropolitaine (+ 0,5 %). Cependant, la croissance de la population ralentit progressivement. Elle augmentait de 1,5 % par an entre 1999 et 2007 et de 1,9 % par an entre 1990 et 1999.
La Réunion se place ainsi en 4e position des régions françaises (hors Mayotte) où la population croît le plus vite, derrière la Guyane (+ 2,4 % par an), la Corse et le Languedoc-Roussillon (+ 1,1 % par an). Aux Antilles, la Martinique perd des habitants (- 0,5 % par an) et la population progresse légèrement en Guadeloupe (+ 0,7 % par an).
Par départements (hors Mayotte), La Réunion occupe le 16e rang en terme de dynamisme démographique derrière des départements situés le long du littoral atlantique et méditerranéen, dans les Alpes et plus généralement dans l’aire d’influence de grandes métropoles.
Des naissances plus nombreuses que les décès
À La Réunion, l’augmentation de la population est portée par le solde naturel avec des naissances plus nombreuses que les décès, contrairement aux départements métropolitains, où la croissance s’explique en partie par les mouvements migratoires.
L’excédent des naissances sur les décès fait croître la population de 10 300 habitants par an en moyenne entre 2007 et 2012 (soit + 1,3 % par an). Cette croissance est atténuée par un solde migratoire apparent négatif (- 0,3 % par an). Entre 2007 et 2012, les départs ont été plus nombreux que les arrivées (déficit apparent de 12 000 habitants sur la période).
Une croissance inégale des communes
Quatre communes perdent des habitants : Cilaos et Le Port, dont la population en 2012 est même inférieure à celle de 1999, ainsi que Petite-Île et Saint-Philippe.
La population augmente fortement à La Plaine-des-Palmistes, La Possession, Saint-Leu et Les Avirons. Avec plus de 2 % par an, ces communes se placent parmi les plus dynamiques de France.
Par microrégion, la population croît moins vite dans le Nord (+ 0,6 % par an) et dans l’Ouest (+ 0,9 %) que dans le Sud (+ 1,2 %) ou l’Est (+ 1,3 %).