La CGTR tient son 12e congrès. Ce vendredi, le syndicat doit élire son secrétaire général. Seul candidat à sa propre succession, Ivan Hoarau doit logiquement être choisi pour un nouveau mandat.
Jeudi 27 et vendredi 28 novembre, la CGTR tient son douzième congrès. Un rendez-vous qui donnera également lieu au renouvellement du bureau et à l’élection du secrétaire général du syndicat.
Quatre ans après sa reconduction, et malgré sa volonté affichée de raccrocher, Ivan Hoarau est le seul candidat à sa propre succession. Le syndicaliste entamerait ainsi son cinquième mandat.
"Les camarades ont dû se dire d’une façon générale que la situation étant ce qu’elle est, de crise interne et de crise économique, il fallait peut-être privilégier une certaine sécurité en me donnant confiance à nouveau", estime Ivan Hoarau.
Près de 300 délégués de la CGTR participent au congrès. Selon Max Banon, secrétaire de la CGTR Sud, au moins un tiers du bureau sera renouvelé. Ce matin, les délégués ont pu échanger avec le bureau sur des questions comme le Smic, les conseillers de salariés ou encore la vie chère.
La CGTR compte 8 000 adhérents. Avec les dissensions et le départ de plusieurs délégués de l’Union régionale Sud et de la CGTR Commerce et Services, le syndicat espère un renouveau.
Pour Max Banon, les quatre années écoulées laissent un bilan mitigé. La reconstruction dans le Sud a par ailleurs commencé selon lui. Pour le syndicaliste, il faut "reprendre le combat de terrain". La CGTR se pose comme défi pour les quatre années à venir, de séduire des catégories encore sous-représentées : les jeunes et les femmes.
Les élections professionnelles se tiendront mardi prochain.