Jacques Lakermance avait été condamné à 6 mois de prison avec sursis, 1 000 euros d’amende et 3 ans d’interdiction d’exercer. Le pilote a été reconnu coupable de blessures involontaires, lors du crash d’un avion de tourisme au Maïdo en février 2012. Ce dossier est examiné devant la cour d’Appel ce jeudi.
Jugé responsable de l’accident survenu au Maïdo le 25 février 2012, Jacques Lakermance a été condamné à 6 mois de prison avec sursis, 1 000 euros d’amende et 3 ans d’interdiction d’exercer l’activité de pilote. Une condamnation pour laquelle il a fait appel.
Dans cette affaire, la responsabilité humaine avait été retenue. Le pilote expérimenté de 75 ans a été reconnu coupable de blessures involontaires. Trois passagères avaient été blessées, dont une grièvement, lors du crash de l’avion de tourisme. L’affaire a été encore un peu plus assombrie par le suicide de l’une des victimes.
L’enquête a révélé que l’avion s’est écrasé suite à une erreur de pilotage. Le pilote a toujours a évoqué des "turbulences incroyables", le jour de l’accident. Jacques Lakermance était également poursuivi pour "conduite d’un aéronef non conforme aux règles de sécurité", "violation d’une interdiction ou manquement à une obligation édictée par décret ou arrêté de police pour assurer la tranquillité, la sécurité ou la salubrité publique" et "défaut de tenue du carnet de vol ou de route par le pilote d’un aéronef".
Selon les éléments de l’enquête, le pilote ne possédait pas de radio homologuée, ses passagères n’étaient pas non plus correctement attachées. Il ne possédait pas de carte de vol et n’avait pas consulté la météo.
Malgré tous les éléments qui l’accablent, Jacques Lakermance avait décidé de faire appel. Le dossier doit être de nouveau examiné ce jeudi 20 novembre.