Le 16 novembre 2013, Francis Collomp échappe aux mains de ses ravisseurs au Nigeria. Un an après son incroyable évasion, l’ingénieur a encore du mal à retrouver une vie normale.
"Je travaille 12 à 15 heures dont je n’ai pas le temps de repenser à ça", lâche d’abord Francis Collomp. L’ingénieur installé à La Réunion travaille actuellement à Paris. Ce dimanche 16 novembre marque l’anniversaire de son évasion au Nigeria.
Un anniversaire qui coïncide avec l’annonce d’une nouvelle décapitation d’otage. L’Etat islamique a revendiqué l’exécution de Peter Kassig, humanitaire américain de 25 ans enlevé l’année dernière.
Francis Collomp "occupe ses neurones" pour ne pas se remémorer sa prise d’otage, sa séquestration. "Malheureusement, aujourd’hui, les mauvais souvenirs le rattrapent, "parce qu’ils ont encore assassiné un américain, c’est n’importe quoi", dénonce-t-il.
"Quand vous voyez une exécution, vous vous dîtes que vous avez eu beaucoup de chance. Je me dis que j’ai eu beaucoup de chance de réussir mon évasion", confie-t-il.