Ils fleurissent les tombes des défunts à la Toussaint, les chrysanthèmes se font cependant rares cette année. En cause : la sécheresse qui a perturbé les cultures.
Comme de nombreux fleuristes, Sonia Cuvellier prépare les bouquets qu’elle vendra à proximité du cimetière pour la Toussaint. Cette année, l’horticultrice de Tan-Rouge, dans les hauts de Saint-Paul, doit composer avec peu de fleurs. Les chrysanthèmes ont souffert de la sécheresse cette saison, en particulier dans la région Ouest.
Conséquences : les plantes restent au stade de bourgeon ou sont abîmées. Chez certains professionnels, la production a même été divisée par deux. Sous ses quatre serres qui abritent 5 000 plantes, Sonia Cuvellier espère en récolter la moitié.
"L’hiver les a fait tenir puis stresser et la chaleur est arrivée tout d’un coup, ça n’a pas fleuri", déplore-t-elle. Les chrysanthèmes viennent chaque année orner les tombes des défunts. La tradition veut que le ponpon de la fleur symbolise la flamme d’une bougie.
Si les familles réunionnaises ne comptent pas quand il s’agit d’embellir les tombes de leurs proches, ils risquent cette année de devoir opter pour d’autres variétés de fleurs pour rendre hommage aux défunts lors de la Fête des morts ce week-end.