Suite à l’accident de la vedette de la SNSM survenu le 13 octobre à Saint-Pierre, des rumeurs mettant en cause une erreur humaine ont circulé. Les premières conclusions des experts ne vont pas dans ce sens.
On en sait un peu plus 10 jours après le chavirage de la vedette “Commandant Rivière” de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), survenu le 13 octobre 2014. Après l’audition des bénévoles présents sur la vedette par la gendarmerie marine, couplée à une expertise du bateau, les premières conclusions émanant des experts permettent d’écarter l’erreur humaine.
Et du même coup de faire taire les rumeurs mettant en cause les bénévoles de l’antenne Sud de la SNSM. Des rumeurs qui ont pris source lors de la découverte de cordes entourant les hélices du bateau, pour expliquer la panne des deux moteurs.
Les moteurs mis en cause, de la marque Caterpillar, ayant conduit des représentants Français de la marque à se rendre sur l’île avec leur propre matériel de diagnostic. Ils seraient arrivés à la conclusion que l’un des moteurs se soit arrêté à cause d’une surchauffe. Le deuxième, encore en état de fonctionner, se serait pourtant également stoppé, la faute à une sécurité s’étant activée sans raison.
Ces conclusions devraient être confirmées par l’arrivée du directeur technique de la SNSM en provenance de Métropole, qui doit évaluer si la vedette pourra reprendre la mer.
Pour rappel, la nouvelle vedette, d’un coût de 700 000 euros, avait été inaugurée le 11 octobre, soit 48 heures plus tôt avant qu’elle ne chavire, dans l’après-midi, à l’entrée du port de Saint-Pierre. La vedette “Commandant Rivière” était en pleine intervention, en train de remorquer une épave au large, lorsque les deux moteurs se sont arrêtés. Par chance, aucun des sept bénévoles de la SNSM présents sur la vedette n’a péri dans l’accident.