Tapis rouge, sable pleine à craquer, strass et paillettes... La soirée d’ouverture du Festival du Film de La Réunion s’est déroulée hier soir dans une ambiance feutrée au sein du Ciné Cambaie de Saint-Paul.
Invité vedette de la 10ième édition du Festival du Film, le célèbre réalisateur français Claude Lelouch a été particulièrement applaudi hier soir, lors de la cérémonie d’ouverture qui s’est tenue au au Ciné Cambaie de Saint-Paul.
Cette soirée a été marquée par la présentation des membres du jury, tous très souriants et visiblement heureux de participer à cet événement cinématographique.
A compter de ce mercredi 8 octobre, le jury va devoir départager six premiers et seconds longs-métrages français. Toutes ces oeuvres sont diffusées en avant-première nationale.
Le film de la soirée d’ouverture : "Marie Heurtin " De Jean-Pierre Améris
Scénario : Philippe Blasband et Jean-Pierre Améris
Avec Isabelle Carré, Ariana Rivoire, Brigitte Catillon, Laure Duthilleul, Patricia Legrand, Christophe Tourrette, Martine Gautier, Gilles Treton
Résumé du film : Marie Heurtin est âgée de 14 ans. Née sourde et aveugle en 1885, elle est incapable de communiquer. Un médecin qui la juge attardée conseille à son père, un modeste artisan, de la faire interner. Ne pouvant s’y résoudre, il se rend en désespoir de cause à l’institut de Larnay, près de Poitiers, où des religieuses prennent en charge des jeunes filles sourdes. Malgré le scepticisme de la Mère supérieure, Sœur Marguerite s’occupe du « petit animal sauvage » et fait tout pour la sortir de sa nuit. Armée de sa foi joyeuse et de son amour pour la petite Marie, parviendra-t-elle à triompher des échecs et de la tentation du découragement ?
Après ses délicieux Émotifs anonymes, Jean-Pierre Améris revient avec une histoire bouleversante et pleine d’espoir, inspirée de faits réels survenus à la fin du XIXe siècle. Son 9e long métrage esquisse avec pudeur et délicatesse une relation fusionnelle, proche de l’amour maternel, entre deux êtres. Dirigée par le réalisateur pour leur troisième collaboration, l’immense Isabelle Carré rayonne d’une grâce lumineuse et d’une sensibilité à fleur de peau.