Suite aux critiques portant sur un tee-shirt de la marque, Pardon ! a tenu à envoyer un communiqué de presse afin de demander pardon à ceux qui ont pointé du doigt un "acte raciste". Le design en question a fait polémique en raison du message affiché : "Zarab + Malbar = zamal ; zoreil + mauricien = zomau ; Kaf + Malbar = Kafar ...".
Voici en intégralité le communiqué de la société Pardon ! :
"Nous vous demandons pardon.
Etonnant ! Avril 2013, PARDON ! souhaite donner la parole aux jeunes Réunionnais en co-organisant avec l’école des beaux-arts du Port, un partenariat sur un thème cher à la Réunion et à la marque : le métissage.
L’objectif est double :
- donner la parole aux jeunes créatifs Réunionnais en commercialisant deux motifs gagnants
- jouer son rôle d’entreprise réunionnaise dans la formation des talents de demain, en intégrant les deux lauréats pendant 15 jours dans l’équipe des graphistes
Fidèle à ses valeurs et à la liberté d’expression, PARDON ! imprime ce design gagnant, qui crée aujourd’hui polémique. La société reverse par la même occasion 3000€ à l’école.
Jamais nous n’aurions pu penser, qu’un partenariat local visant à promouvoir les compétences, la créativité et le savoir-faire des Réunionnais pourrait être traduit comme un acte de racisme.
D’autant plus, que le design ne relève aucune hiérarchie d’une origine sur une autre. Ainsi, tous les métissages sont traités de la même manière. Enfin, ironie du sort, la dessinatrice est créole !".
PARDON ! prends l’entière responsabilité dece tee-shirt mais souhaite donner la parole à créatrice du design et lauréate du concours. " Je
suis la première concernée par ce tee-shirt et pas seulement parce que j’en suis l’auteure. Ainsi, je suis métisse réunionnaise et je me suis aussi appuyée sur mon expérience personnelle… Alors vous voulez du croustillant ? En effet, j’étais à l’époque en couple avec une Mauricienne
!! D’où le ZOMAU !! La ligne directrice de mon workshop était de marquer les esprits, de parler à l’ensemble des Réunionnais, sans les dévaloriser ni les cataloguer. Je souhaitais le faire d’une manière rigolote en inventant des jeux mots ! Enfin, j’aurais pu continuer davantage avec YAB + ZOREIL = ABEILLE… !".