Le nouveau préfet de La Réunion est arrivé hier dans l’île. Il s’est exprimé sur les grandes problématiques du département.
Dominique Sorain, le nouveau préfet de La Réunion, a atterri sur l’île mardi. Il explique s’être longuement entretenu avec son prédécesseur ainsi que l’équipe actuelle et s’est donc exprimé sur les différents dossiers qui l’attendent. Parmi les priorités, la sécurité routière et la crise requin, il compte s’incrire dans la continuité de ce qui a été fait pendant les dernières années.
Sécurité Routière :
"C’est absurde de perdre la vie dans un accident, d’avoir des blessés grave sur la route. Et surtout dans une île où le trafic routier se développe de façon considérable doit être une de nos préoccupations."
Crise Requin :
"La reconduction de l’arrêté est une mesure de précaution, il s’agit de préserver des vies humaines tout en encadrant l’activité lorsque cela est possible. Je suis bien conscient en arrivant ici des contraintes que cela pose. Des contraintes pour les pratiquants de surf, les baigneurs, mais aussi les entreprises qui vivent de cette activité. Il faut continuer à travailler sur ce sujet, les services de l’État seront mobilisés sur cette question."
Tourisme :
"Nous devons participer à des échanges avec l’Afrique du Sud pour rechercher des voix avec des acteurs du monde économique pour développer le tourisme. Le tourisme est une richesse économique de l’île et un facteur de développement indéniablement."
Route du Littoral :
"Le projet a été arrêté, les financements sont là, ils sont considérables. Les procédures administratives ont été menées. Ce projet va continuer."
Prix :
"Il y a des dispositifs qui existent, le suivi des prix. des particuliers pour les carburants, on passe par ici aussi par le développement de l’activité économique et par l’emploi. C’est aussi l’une des réponses par rapport à cette situation. C’est aussi diversifier les sources d’approvisionnement de l’île."
Carburants :
"Je regardais le prix des carburants qui se situe aujourd’hui à des niveaux équivalents à l’Hexagone. C’est pour cette raison qu’il y a un dispositif très spécifique."