Suite à la suspicion de présence d’amiante dans 8 classes d’une école catholique de Sainte-Clotilde, une majorité d’enseignants a refusé d’assurer les cours.
Au menu de ce lundi pour les élèves de l’école catholique de Sainte-Clotilde : salade de choux râpés, pain, flageolet, rôti de dindonneau, fromage à pâte pressée, banane et... amiante.
C’est en tout cas la crainte des enseignants, suite à des travaux de désamiantage qui ont été réalisés au sein de l’établissement scolaire. Le personnel enseignant rapporte qu’il n’aurait pas eu la certitude que les opérations auraient permis d’assurer leur sécurité ainsi que celles de leurs élèves. La majorité des enseignants ont refusé d’assurer les cours, les élèves sont restés dans la cour de récréation de l’école.
De le petite section au CM2, 8 classes étaient concernés, soit plus de 200 élèves. Quelques parents n’ont appris que tardivement le débrayage des enseignants.
En revanche, la cantine, le soutien scolaire et la garderie ont été assurés.
À la fin de la matinée, les parents d’élèves présents qui avaient souhaité voir le président de l’école n’ont pu avoir gain de cause.
Les enseignants ont appris de la part de l’Organisme de gestion de l’enseignement catholique (OGEC), que l’amiante présente sur le site était de type non friable, considéré comme "moins dangereux".
"Pour rassurer l’ensemble de l’équipe enseignante, nous attendons le document montrant le résultat des analyses d’empoussièrement des classes qui ont subi des travaux", indique Jessica Drula, enseignante et déléguée du personnel de l’école.
Certains parents envisagent de ne pas envoyer leur enfant à l’école demain, où de se rendre sur place pour avoir plus d’informations sur la situation.