Une réunion entre les grévistes et la direction de la Cilam est prévue de mardi à la direction du travail. Une avancée alors que les dirigeants avaient en milieu de semaine dernière refusé de négocier avec les salariés mécontents. La situation a été désamorçée hier avec la levée du blocage, suivie de près par des policiers envoyés sur place par le Préfet.
Après un week-end des plus tendus, le conflit de la Cilam s’est largement détendu avec la levée du blocage hier et la reprise du dialogue entre gréviste et direction ce mardi.
La grève qui a démarré lundi dernier semblait s’orienter vers un bras de fer sur la durée alors que la direction refusait de continuer de négocier avec les employés mécontents en milieu de semaine.
Excédés par ce statut-quo qui durait depuis plusieurs jours, le spectre de la grève de l’année dernière et la frustration de devoir à nouveau jeter des dizaines de milliers de litres de lait, les éleveurs sont passés à l’action. Dans la nuit de samedi soir, ils ont déversé leur produit directement sur les grévistes, dans l’espoir de les déloger. Mais le blocage a tenu jusqu’à lundi matin.
Hier, les policiers sont arrivés sur place à la demande du Préfet, pour faire respecter l’assignation en Justice des grévistes qui se rendaient coupables "d’entrave à la liberté de travail". Les employés mécontents ont levé le blocage mais ont maintenu le piquet de grève. Le lait a donc pu être livré.
Le conflit social est cependant marqué par la division des salariés, les grévistes et non-grévistes s’étant affrontés.
Les employés demandent une revalorisation salariale.