Les épreuves du Bac sont terminées et les corrections des copies ont démarré. D’ici la notation et la publication des résultats, de nombreuses heures de relecture et parfois, de ratures attendent les correcteurs.
Ambiance studieuse ce jeudi au lycée Jean Hinglo du Port. Les cours sont terminés, les épreuves du Bac sont passées. Mais avant le jour-J, le 4 juillet, avec la publication des résultats, les équipes pédagogiques sont sur le pied de guerre.
Concentration, hésitation, exaspération... les professeurs-correcteurs scrutent les bonnes réponses et les erreurs sur les copies d’épreuve anticipée des premières littéraires en SVT et en Sciences biologiques. Les correcteurs travaillent en binômes, le nez plongé dans les exercices.
Avant de s’armer de leur stylo, les correcteurs s’entretiennent afin de définir leur façon de procéder. Ils doivent s’appuyer sur le barème national. Les notes attribuées sont discutées à la fin de la sessions de correction.
"Je suis assez serein et j’essaie toujours dans la copie de l’élève de trouver les qualités, surtout qu’il s’agit de littéraires. Je vais avoir plutôt tendance à favoriser tout ce qui est argumentaire, structure", explique Jérôme qui joue le rôle de correcteur, pour la neuvième année consécutive.
Au fil des ans, il a pu perfectionner sa technique de correction. "C’est vrai que c’est long, concède-t-il, mais si on arrive à tenir une durée de 5 à 10 minutes par copie, sans dépasser 15 minutes sur les copies qui peuvent poser parfois certains problèmes, on devrait arriver à tenir le timing".
Si les correcteurs doivent suivre un barème national, ils procèdent à la correction en cherchant à "valoriser réellement ce que l’élève sait faire", explique Véronique Gerones-Troadec. L’inspectrice d’Académie et inspectrice pédagogique régionale rappelle que la "copie idéale" n’existe pas.