Un agriculteur a entamé une grève de la faim ce lundi, devant la préfecture. La maison du quadragénaire est menacée de démolition. Après 5 ans de procédure judiciaire et plusieurs permis de construire déposés, son dossier est toujours au point mort. Sa famille est menacée d’expulsion.
Cette mobilisation Charles Vingatamale la mène par désespoir. L’agriculteur âgé d’une quarantaine d’année a commencé une grève de la faim, lundi 16 mai, devant la préfecture.
Charles Vingatamalearrête de s’alimenter pour protester contre la destruction de son habitation à Saint-Paul. Après avoir déposé plusieurs permis de construire, et traversé cinq and de bataille judiciaire, l’agriculteur est désemparé. Il réclame la régularisation de son dossier.
L’agriculteur se dit "propriétaire" de la parcelle qu’il a obtenue de ses parents. "Mon kaz na 14 ans, mi paye la taxe d’habitation, la taxe foncière, ma na l’eau, l’électricité", avance le père de famille. La maison a été construite sur des terres agricoles. A l’époque, l’habitant obtient un accord oral du maire.
Charles Vingatamale souhaite "l’indulgence des autorités de l’Etat". Le Saint-Paulois en appelle au préfet et au maire de sa ville, Joseph Sinimalé. Le particulier, qui ne serait pas le seul dans cette situation, a indiqué être prêt à tout pour se faire entendre. Il menace de poursuivre son mouvement jusqu’à la mort.
