Repérer et enregistrer les cétacés et tortues qui évoluent dans la baie de La Possession, avant l’avancée des travaux de la nouvelle route du Littoral, c’est l’objectif du drone mobilisé par l’association Globice. La technologie de pointe se met au service de l’environnement.
Un engin un peu particulier survole depuis quelques jours la baie de La Possession. L’appareil, aux allures d’avions miniature, est un drone. Un petit bijou de technologie qui se pilote grâce à un ordinateur et qui permet de filmer ou photographier des zones peu accessibles.
L’appareil mobilisé à La Possession est missionné par l’association Globice. Le drone, équipé de capteurs, est à la recherche de cétacés et de tortues. Objectif : enregistrer les espèces rencontrées pour mieux les protéger lors de la phase de travaux de la nouvelle route du Littoral.
Le drone survole les zones et prend des photos à fréquences régulières. "On assemble toutes les images afin de constituer une grande image haute résolution, sur laquelle on peut zoomer et voir précisément les particularités recherchées", explique Sébastien Cayla. L’ingénieur télépilote scrute les images filmées par le drone, depuis son ordinateur installé au sol.
Les images permettent de recueillir des données plus précises. Les appareils ont été testés cette semaine sur le captage du Bras de la Plaine, avec la Cise. Une opération qui devait permettre aux équipes d’améliorer l’entretien des canalisations. Un drone a également été mobilisé au Maïdo pour identifier les pestes végétales. La technologie se vulgarise et s’étend à plusieurs domaines. Le drone est à l’origine, un outil militaire.
La société propriétaire, des drones, Dronop’TIC, peut également intervenir auprès des agriculteurs, notamment pour gérer les besoins en eau ou en engrais. Coût du service professionnel : entre 20 000 et 80 000 euros selon le modèle de drone.