Faible mobilisation des fonctionnaires ce matin devant la préfecture. A l’instar des mobilisations du 1er mai, les syndicats étaient divisés notament sur la question du pacte de résponsabilité. Et malgré tout, un même mot d’ordre : stop au gel des salaires dans la fonction publique.
La CGTR , la FO la CFDT UNSA était ce matin dans la rue pour signifier leur désaccord à l’égard de la politique du gouvernement à l’égard des fonctionnaires. Dans le viseur des syndicats : le gel des salaires et l’austérité économique.
En revanche il y a scissions concernant le pacte de responsabilités souhaité par le gouvernement, qui n’a été signé que par l’intersyndicale CFDT /CFTC /UNSA.
"La fonction publique est liée aux économies imposées par le pact de responsabilité imposée par le pacte de résponsabilité, nous ne pouvions pas ne pas le mentionner aujourd’hui. Il est quand même l’instrument du maintient de ce gel", indique Marie-Hélène Dor, secrétaire départementale de la FSU, avant d’ajouter "nous ne pouvons pas être d’accord avec les organisations syndicales qui ont signé ce pacte".
Deux motions sont déposées ce jeudi à la préfecture, l’intersyndicale CGTR, FO FSU et Solidaires insistent sur les conséquences des 50 milliards d’euros d’économies sur les dépenses dans la fonction publique.
Une mesure perçue différemment par les autres syndicats, pour Maryvonne Quentel, la secrétaire générale de la SGEN-CFDT, le plan d’économie n’impactera pas les services publics "le pacte de responsabilité ne concerne que le privé, nous sommes nous de la fonction publique, d’état, territoriale et hospitalière nous ne sommes donc pas concernés directement par le pacte de stabilité".
Après la faible mobilisation autour de la fête du travail, les fonctionnaires n’étaient ce matin pas plus de 300 à manifester.