Ce mercredi 21 septembre, les 46 migrants sri-lankais qui ont débarqué sur l’île, samedi dernier, se présentaient devant les juges des libertés et de la détention. Au cours de ces rencontres, leurs avocats ont pointé du doigt les conditions dans lesquelles sont maintenus les migrants. Ce soir, les magistrats feront part de leur décision, à savoir s’ils seront maintenus en zone d’attente ou non.
Le samedi 17 septembre dernier, un bateau de pêche sri-lankais avec 46 migrants à son bord est arrivé à La Réunion.
Ce mercredi matin, trois salles d’audience ont été installées par le tribunal judiciaire de Saint-Denis, portées par trois juges des libertés et de la détention, saisis par la police aux frontières. Ces derniers doivent décider de la prolongation, ou non, du maintien en zone d’attente des migrants.
Parmi les 46 migrants, deux familles comprennent les six enfants qui ont fait partie du voyage, âgés de 4 à 11 ans. Au cours de leur audience, leur avocat, maître Louis Weiling Gaze, pointait du doigt les conditions dans lesquelles ces enfants et leurs parents sont maintenus.
" On croit que la zone d’attente n’est pas une place pour un enfant. On croit également que, pour les hommes placés à l’hôtel Le Select, un certain nombre de leurs droits ont été violés. Ils ne bénéficient pas de savon, pas de dentifrices, pas de kits d’hygiène. C’est la base des choses et c’est ce qu’a rappelé la présidente", déplore-t-il.
Les trois magistrats se concerteront cet après-midi afin de rendre leur décision quant à la remise en liberté, ou non, des 46 migrants. Leur sort sera fixé ce soir.