Un rapport de l’Inspection générale des finances explique que près de 300 000 agents publics n’ont pas de justification à travailler moins que 35 heures.
Selon le dernier rapport de l’Inspection générale des finances, trois fonctionnaires sur dix ne travailleraient pas 35 heures par semaine. Mais alors... qu’en est-il vraiment ? Le résultat de cet audit a été révélé lundi par Le Figaro.
Ce rapport a été commandé par le ministre de l’Action et des Comptes Publics, Gérald Darmanin. Cela dans le cadre des discussions sur la réforme de la fonction publique.
Il se fonde sur "les régimes dérogatoires aux 35 heures dans la fonction publique". Pour cela, l’Inspection a analysé la situation de 1,1 million d’agents.
Dans ce rapport, il est indiqué que plus de 300 000 fonctionnaires d’Etat sur les 1,1 million travailleraient moins que les 35 heures hebdomadaires légales. A noter que magistrats, policiers, enseignants, militaires ne sont pas pris en compte.
La raison. L’application de régimes dérogatoires permis par la loi.
Dans la majorité des cas, ces dérogations s’expliquent par la pénibilité du travail comme par exemple pour les fonctionnaires de police, des vétérinaires-inspecteur des abattoirs, des surveillants de l’administration pénitentiaire.
Cependant, sur ces 310 000 fonctionnaires, 190 000 dérogations ne sont pas justifiées. Des situations qui n’ont pas de raison de perdurer.
Pour l’Inspection des Finances, certaines dérogations ne sont pas justifiées. Comme par exemple celle des conseillers principaux d’éducation et les psychologues spécialistes de l’orientation scolaire. Le cas est le même pour certains agents des bureaux.
L’Inspection générale des finances demande à revoir des régimes dérogatoires devenus obsolètes.