Ce week-end, plusieurs champs de cannes ont été la proie des flammes. Ce n’est pas sans conséquence pour les planteurs qui voient une partie de leur récolte partie en cendre. Les agriculteurs font preuve d’entraide.
Par endroit le champ fume encore. Au chemin Dioré à Saint-André les flammes ont parcouru 60 hectares de cannes.
Christophe fait partie des planteurs victimes. Ses yeux sont encore rouges des fumés de la veille.
"Je suis un peu déboussolé, mais je ne perds pas espoir. Il faut continuer..." , témoigne-t-il.
Il faut essayer de sauver ce qui peut l’être. Les cannes sont vite coupées à la machine pour en tirer quelque chose à l’usine. Les planteurs de Saint-André sont là pour aider.
"Il faut se serrer les coudes parce que s’il n’y a pas de solidarité entre planteurs, personne ne s’en sort. Au moins on sait que l’on n’est pas tout seul", soutient un agriculteur.
Le feu de cannes touche la récolte de cette année, mais sera aussi un handicap pour l’année prochaine. La filière n’en avait vraiment pas besoin.
"Le champ est irrécupérable à 80 %. Pour le reste, il y aura un gros effort à faire pour remettre le terrain en état et ce qui impacte la trésorerie du planteur. On n’a pas eu d’accident d’une telle ampleur depuis une dizaine d’années", affirme Florent Picard, membre du syndicat de l’UPNA.
Au total ce week-end, ce sont près de 200 hectares qui ont été ravagés.