Selon un rapport publié par l’association Agir Pour L’environnement, la majorité des dentifrices contiennent une substance dangereuse appelée : le dioxyde de titane ou TiO2.
Plus de la moitié des dentifrices que nous utilisons tous les jours seraient potentiellement dangereux pour notre santé. Parmi les 408 tubes de dentifrice testés par l’association Agir Pour L’environnement, la majeure partie contient du dioxyde de titane.
L’association Agir pour l’environnement dénonce, dans une enquête doublée d’une étude avec un laboratoire, la présence de dioxyde de titane dans de nombreux dentifrices.
Parmi 408 tubes de dentifrice testés, 59 d’entre eux sont pour les enfants, vendus en grade surfaces, pharmacies et même bio.
Selon le rapport, au moins 271 dentifrices commercialisés en France contiennent du dioxyde de titane. En cause, le colorant E171 utilisé dans les dentifrices pour favoriser la blancheur et la brillance.
Le dioxyde de titane serait d’ailleurs présent dans un dentifrice sur deux pour enfants.
Un produit dangereux, d’autant plus que présent sous forme de nanoparticules il est plus facile à ingérer par notre organisme.
"On estime que ce produit n’est pas indispensable. Au vue des risques que l’on prend par rapport à l’exposition à cette substance classée cancérigène probable, on estime qu’il ne faut pas exposer la population et surtout les enfants", explique Magali Ringoot, responsable de la campagne sur les nanomatériaux à Agir pour l’Environnement.
Le dioxyde de titane ou TiO2 est un additif alimentaire susceptible d’être présent sous forme de nanoparticules. En raison de ses dangers, il va être interdit pour l’alimentation.
Déjà en 2006, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) avait reconnu le dioxyde de titane comme "cancérogène possible pour l’homme".
Suite à la découverte de ce même additif dans les dentifrices, Agir Pour L’environnement réclame l’interdiction du dioxyde de titane. Mais également "l’élargissement de l’arrêté de suspension du dioxyde de titane à tous les produits qui peuvent être totalement ou partiellement ingérés : dentifrices et médicaments. L’association réclame aussi "une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes pour vérifier si l’absence de la mention nano sur l’étiquetage des dentifrices est justifiée, ainsi que des sanctions dissuasives pour les fraudeurs".