La solidarité ne faiblit pas plus de 10 jours après le cyclone comme à Saint-Benoît où des livraisons d’aide alimentaire ont eu lieu avec la Croix Rouge et le CCAS de Saint-Benoit. Sur place également, l’association UNIR OI et le secours populaire, pour dresser un état des lieux des besoins matériels.
Des denrées alimentaires ont été distribués par le CCAS de Saint-Benoît et la Croix Rouge, une aide qui est accueilli avec soulagement :
"C’est très utile car on a tout perdu pendant le cyclone."
"Je suis très content, c’est un soutien pour nous aujourd’hui."
Au total, plus de 180 colis ont été distribués ce lundi 10 mars dans la commune de Saint-Benoît : "Les colis font plus de 10 kilos, ça ne permet pas à une famille de manger tout le mois ou l’année, mais ça peut dépanner en cas d’urgence", explique Celine Raguere, responsable de l’action sociale et de la distribution de colis alimentaire de La Croix Rouge.
"Les associations et la mairie sont sur le terrain depuis une semaine afin d’apporter un soutien aux habitants précarisés par le cyclone : Depuis lundi dernier, les services étaient disponibles au niveau du CCAS pour les demandes de colis alimentaires, des bâches ou pour accompagner les personnes sinistrées", indique Jean Fabien Hoareau, directeur du CCAS de Saint-Benoît.
Une aide matérielle est aussi nécessaire, l’association UNIR OI et le Secours Populaire Français font état des dégâts de Garance : "Dès les premières heures qui ont suivi le cyclone, on s’est mobilisés avec des aides alimentaires. On essaie d’accompagner aussi sur l’eau ou l’électricité. Il est important d’aider des familles réunionnaises en les aidant à se rééquiper en électroménagers par exemple", explique Mohammad Bhagatte, directeur générale de l’association UNIR Ocean Indien.
Le secours populaire a fait un don de 20 000 euros et la Croix Rouge lance un appel aux dons.