La rentrée des classes approche à grands pas. Si certains profitent encore de ce dernier jour de vacances, d’autres ont déjà repris le chemin de l’école.
Le retour sur les bancs de l’école est prévu ce vendredi pour les marmailles de La Réunion. Afin que tout soit prêt le jour J, les professeurs et taties ont eux déjà fait leur rentrée.
16 792 professeurs font leur rentrée ce jeudi.
Les chiffres de la rentrée scolaire à La Réunion.
Vêlayoudom Marimoutou, le recteur de La Réunion s’est rendu ce matin à l’école Gabriel Macé du chef-lieu. Il est venu rencontrer les équipes éducatives et entendre les difficultés rencontrées l’an dernier et les points à améliorer cette année.
Parmi ces nouveauté, le dédoublement des classes de CE1. Laurent Davy, professeur, est ravi : "On va pouvoir travailler directement avec les élèves, faire des ateliers. Ça va être beaucoup plus calme".
La scolarité dès 2 ans, l’aide aux devoir et l’accompagnement d’élèves en situation de handicap en font également partie. "Même en fauteuil roulant un gamin peut faire des choses !"
Les enseignants de La Réunion font leur rentrée ce jeudi. Écoles, collèges et lycées, les professeurs vont découvrir leur nouvel établissement mais également les classes dont ils devront s’occuper.
Pour les nouveaux professeurs de l’Académie de La Réunion, la journée va leur permettre de recevoir les derniers conseils afin d’accompagner aux mieux les élèves lors de cette année scolaire.
Nettoyage et préparation des classes. Les professeurs s’affairent dans les établissements de l’île pour accueillir au mieux l’ensemble des écoliers, collégiens et lycéens vendredi.
Une nouvelle année qui s’annonce chargée et pleine de changements pour certaines communes de l’île qui ont décidé de revenir à la semaine de 4 jours.
À quelques jours de la rentrée, le nombre en baisse d’employés pose des problèmes et inquiète les maires et syndicats. Les contrats aidés disparaissent et ne sont pas remplacés. Les enseignants doivent donc se répartir différentes tâches afin de combler ce manque.
Anthony Payet, du syndicat national des écoles du 1er degré de poursuivre : "Cela va perturber la vie de tous les jours dans les classes. Il y a des questions d’hygiène, de sécurité, d’encadrement qui sont problématiques."