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Après le passage du cyclone Garance, seulement 2 communes de La Réunion avaient obtenu la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour « vents cycloniques », Sainte-Marie et Sainte-Rose. Suite à un réexamen approfondi de la situation, ce sont 10 autres communes supplémentaires qui ont été reconnues.
À la demande du ministre d’État, ministre des Outre-mer, Manuel Valls, un réexamen approfondi de la situation des communes touchées par le cyclone Garance a été mené. Les nouvelles analyses de Météo France, plus complètes que celles disponibles lors de la première commission du 7 mars, révèlent l’ampleur des vents destructeurs qui ont frappé l’île, notamment dans le Nord et dans l’Est.
Sur la base de ces données, l’état de catastrophe naturelle au titre des vents cycloniques reconnue pour 10 communes supplémentaires : Saint-Denis, Sainte-Suzanne, Salazie, Bras-Panon, Plaine-des-Palmistes, Saint-André, Saint-Benoît, Saint-Joseph, Saint-Philippe et Le Tampon.
L’arrêté que je signerai dans les prochains jours portera ainsi à 12 le nombre total de communes pour lesquelles l’état de catastrophe naturelle est reconnu au titre des"vents cycloniques", offrant ainsi une meilleure prise en compte des dégâts exceptionnels subis par les Réunionnais.
Cela s’ajoute à la reconnaissance de catastrophe naturelle, à la suite du cyclone Garance, pour 22 communes au titre des "Inondations et coulées de boue" et pour 19 communes au titre de "Phénomènes liés à l’action de la mer".
Le ministre d’État réaffirme l’engagement total de l’État aux côtés des Réunionnais et sa détermination à ce que la solidarité nationale s’exprime pleinement face à cette épreuve.