Antenne Réunion / Facebook Patrice Selly
Suite à un réexamen approfondi de la situation, ce sont 10 communes supplémentaires qui ont obtenu la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour « vents cycloniques », rejoignant Sainte-Marie et Sainte-Rose. La ville de Saint-Benoît faisant partie de ces 10 communes, Patrice Selly réagit.
Un premier arrêté avait été pris par le gouvernement le 7 mars dernier et avait reconnu l’état de catastrophe naturelle pour les 24 communes de La Réunion.
Néanmoins, seules deux communes (Sainte-Marie et Sainte-Rose) avaient été reconnues pour les phénomènes de vents cycloniques :
« C’est pourquoi, j’avais immédiatement contacté le Sous-préfet et le ministère des Outre-mer pour leur faire part de ma totale incompréhension. Cette décision était totalement inacceptable et ne reflétait absolument pas la réalité des dégâts subis par de nombreuses familles bénédictines. Ce traitement inégale aurait pu être de lourdes conséquences notamment auprès des démarches à effectuer auprès des assurances ».
En effet, de nombreuses infrastructures et habitations ont été durement impactées à Saint-Benoît par la force des vents.
« Aujourd’hui, je suis en mesure d’annoncer officiellement que Saint-Benoît figure désormais dans le nouvel arrêté de catastrophe naturelle ! Ce combat je le mène fièrement, depuis le début de cette catastrophe, pour l’ensemble des Bénédictines et des Bénédictins qui peinent encore à se relever de ce douloureux traumatisme ».
« Cette révision était nécessaire et je me réjouis d’avance de cette très bonne nouvelle. Il s’agit, ici, d’une véritable justice sociale ».