Les pitons, cirques et remparts de l’île sont inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2010. À cette occasion, le 1er août, le Parc national de La Réunion fête cet anniversaire.
Les "Pitons, cirques et remparts" couvrent plus de 40% de l’île. Le premier août 2010, ils s’inscrivent au Patrimoine Mondial de l’UNESCO grâce à deux critères de sélection. Le premier critère est relatif au paysages qui "représentent des phénomènes naturels ou des airs d’une beauté naturelle et d’une importance esthétique exceptionnelle". Le second critère est lui relatif à la biodiversité qui s’y trouve. Ces sites "contiennent les habitats naturels les plus représentatifs et les plus importants pour la conservation de la diversité biologique".
Sur le sentier et le point de vue du Morne Langevin, zone abritée des espèces exotiques invasives, aujourd’hui, l’heure est à l’état des lieux.
"Not’ territoire lé classé patrimoine mondial, n’a aucun pays dans le monde néna ça. Si nous détruit ces espèces, c’est un patrimoine mondial qui disparé, aucun autre endroit dans le monde nous va retrouv’ ça !", précise Rodolphe Blin, Médiateur du Patrimoine responsable du secteur Est.
Nos "Pitons, cirques et remparts" font l’objet d’une évaluation périodique de son état de conservation par l’UICN. En 2017, lors de la dernière notation, Les site avait été rétrogradé passant de l’état de "bon avec quelques préoccupations" à "préoccupation importantes", notamment en raison d’une insuffisance de moyens dédiés à la lutte contre les espèces exotiques invasives, et un défaut d’actions territoriales sur le sujet.
Les espèces exotiques envahissantes, reconnues comme cause majeure de la perte de biodiversité des îles, ne cessent de progresser sur le territoire. Les valeurs du site sont menacées et/ou montrent des signes de détérioration.
"Plus les importations avec l’extérieur augmentent, plus le risque d’avoir des espèces particulièrement virulentes existe", explique Fabrice Boyer, Responsable de l’antenne Sud du Parc National.
Des mesures de conservation sont nécessaires. Pour sauvegarder la biodiversité de l’île, le Parc National prépare diverses actions.