Ce vendredi se déroule la Journée mondiale du vitiligo, une maladie rare qui affecte la peau.
Les Nations Unies sont à l’initiative de cette Journée mondiale, qui se déroule cette année le 25 juin.
Le vitiligo est une maladie qui entraîne une dépigmentation de la peau (taches blanches).
Bien qu’elle ne soit ni infectieuse ni contagieuse, les personnes qui en sont atteintes ne souffrent pas physiquement, mais ont dû mal psychologiquement à accepter ces changements visuels.
Ces zones dépigmentées proviennent de la disparition progressive des mélanocytes (cellules pigmentaires fabriquant le pigment de la peau, son teint, sa couleur).
Le vitiligo peut être segmentaire ou généralisé.
Pour traiter le vitiligo, il est souvent proposé une combinaison de plusieurs traitements tels que les corticostéroïdes locaux, les analogues de la vitamine D, les inhibiteurs de la calcineurine et la photothérapie avec l’UVA thérapie, les UVB à spectres étroits et le laser à excimère.
Lorsque aucun traitement ne fait effet, il pourra être envisagé un traitement chirurgical ou un traitement dépigmentant.
En Europe, cette maladie peut toucher n’importe qui, sans distinction d’âge, de teinte de peau ni d’origine géographique. On estime qu’environ 1 à 2 % de la population est touchée en Europe.
En France, ce sont plus d’1 million de personnes atteintes par le vitiligo.
Le risque de transmission héréditaire est évalué à 30 %.