Ce mercredi 14 septembre, l’ARS annonçait qu’un premier cas de variole du singe a été détecté sur l’île, épargné par le virus jusqu’à ce jour. Une procédure a été mise en place pour éviter la propagation du virus.
Après un contact à risque avec un cas confirmé, un homme de retour de métropole a été testé positif à la variole du singe.
Au 12 septembre 2022, 3 833 cas ont été recensés en France et aucun décès n’a été signalé à ce jour. Comme le veut la procédure, l’homme a été isolé et une enquête épidémiologique est en cours. Son état de santé n’inspire pas d’inquiétude, selon l’ARS.
Le malade est contagieux dès que ses premiers symptômes apparaissent et jusqu’à la cicatrisation complète des lésions cutanées. La période d’isolement recommandée est de 3 semaines, pour éviter toute contamination avec l’entourage. Certaines personnes peuvent développer des formes graves. C’est le cas des jeunes enfants, des femmes enceintes et des personnes immunodéprimées.
La variole du singe se transmet lors de contact prolongé avec un cas confirmé : à travers des gouttelettes respiratoires, des fluides corporels, des lésions cutanées ou encore les muqueuses internes comme la bouche. La transmission peut également se faire de manière indirecte par des objets que le malade a contaminés, comme des vêtements, ou des draps.
La période entre la contamination par le virus et l’apparition des premiers symptômes varie entre 5 et 21 jours. Les premiers symptômes peuvent varier entre de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, de la gêne à la déglutition. Ils peuvent se développer en une fatigue générale, des ganglions au niveau du cou, du haut de la cuisse et enfin des éruptions cutanées.