7 mois de lutte contre le cancer, un traitement de chimiothérapie « à haute dose » en métropole : l’épreuve d’une famille portoise qui pensait son enfant condamné
Après de multiples passages aux urgences, Lloris, 2 ans, doit subir des examens plus poussés pour des symptômes inquiétants, d’abord traités au Doliprane.
Des médulloblastomes : tumeurs cérébrales à croissance rapide
Le 27 octobre 2021, le diagnostic tombe au CHU de Saint-Pierre : le petit Lloris est atteint d’un cancer du cerveau. Le constat des médecins est sans appel : il n’a plus que quelques mois à vivre. Le développement de médulloblastomes, (tumeurs cancéreuses) est à un stade avancé.
Laurianne Artaban, sa mère raconte : « Mon fils lui était encore petit, on lui a expliqué avec des mots pour qu’il puisse comprend ce qui lui arrive. » Ce type de tumeur cérébrale affecte la motricité et les fonctions cognitives.
Un traitement choc à Paris
Loris suit d’abord une chimiothérapie sur l’île, pour être ensuite transféré à Paris. Il est soigné à l’institut Gustave Roussy, où il suit trois cures à très haute doses. Les espoirs de sa mère sont infimes : « On nous a dit que cette chimio allait être très dure, que même certains enfants ne la supportaient pas et finissaient parfois en réanimation ».
Après chaque traitement, Loris reçoit des greffes de cellule pour que sa moelle épinière puisse produire à nouveau des défenses immunitaires. Au plus grand étonnement du personnel médical, le jeune Loris tient le choc et pour sa maman, la vitesse de sa guérison relève du miracle : « Il a passé ces cures tellement haut la main que les médecins et infirmières croyaient qu’on mentait quand on leur disait que tu ne souffrais pas ».
Le 9 mai 2022, il est placé en rémission. Aujourd’hui, Loris a 7 ans, il est scolarisé en petite section. Sa maman salue un modèle de persévérance : « Il garde le meilleur de ce qui lui est arrivé, il est devenu très courageux ».