Après plus de 10 ans sans contamination, un nouveau cas autochtone du virus chikungunya a été détecté et confirmé dans l’ouest de l’île.
C’est un virus que beaucoup préfèrent oublier. Aucun cas déclaré depuis plus de 10 ans, et pourtant le virus du chikungunya refait surface avec un premier cas détecté dans l’ouest de l’île.
"Moi je ne l’ai pas eu personnellement, mais toute ma famille l’a eu et j’ai vu quand même pas mal de dégâts", "On a eu déjà un épisode sérieux et puis je pense que les autorités médicales pourront faire face, j’espère en tout cas" nous ont déclaré des passants.
Transmis par les moustiques, le virus du chikungunya se traduit par plusieurs symptômes comme la forte fièvre, des maux de tête ou encore des douleurs articulaires.
Un premier cas avéré qui alerte les autorités "On est face à un premier cas autochtone, donc cette personne malade n’est pas une personne qui a voyagé. Elle a attrapé le chikungunya sur l’île. Ce qui signifie qu’au moins une personne est venue sur le territoire et s’est fait piquer par un moustique, et c’est ce moustique qui a transmis le chikungunya. Il y a un risque non-négligeable de transmission par la suite" a expliqué Manuel RODICQ, Responsable du service de lutte anti-vectorielle de l’ARS.
Pour le moment aucun vaccin n’existe, seuls les symptômes peuvent être soignés. Alors pour éviter au mieux toute contamination et prolifération des moustiques, il est conseillé d’éviter toute zone d’eau stagnante à son domicile, de porter des vêtements longs et lorsque cela est nécessaire, d’appliquer des répulsifs cutanés.