L’hôpital de jour du Centre hospitalier universitaire accueille des enfants qui souffrent de lourdes pathologies. Parmi les patients se trouvent des jeunes Réunionnais en attente de greffes.
La Ligue régionale contre le Cancer et Leclerc s’allient du 5 au 12 juin pour récolter des dons afin de financer les recherches, les aides et l’accompagnement des enfants atteints de ces pathologies graves à La Réunion, ainsi qu’un espace de détente pour les jeunes malades et leurs parents au Centre hospitalier Universitaire de l’île.
L’édition Spéciale dans le JT de 19h
Le jeune Matthis est actuellement dans l’attente d’une greffe de moëlle osseuse. Le garçon souffre d’aplasie médullaire.
Sa mère explique : "On nous a dit qu’il y avait deux traitements possibles. Suite aux examens, il y a eu un mois d’hospitalisation. On a commencé le premier traitement qui durait trois mois. Malheureusement, celui-ci n’a pas fonctionné chez lui."
"On doit partir en métropole pour une greffe. En attendant, Matthis a toujours le suivi à l’hôpital, avec des contrôles, des bilans. Il lui arrive d’être transfusé. Quand il est pas bien, il doit rester en hospitalisation."
"C’est au moral ! Il faut être fort moralement et toujours rester positif, pour que notre enfant puisse tenir. C’est notre force !"
Yves Reguerre, chef de service et oncologue pédiatre, explique les particularités réunionnaises dans le cadre des soins et traitements pour des enfants malades qui attendent des greffes.
"C’est vraiment une problématique particulière du fait de l’éloignement. Le besoin de faire ses soins ou des greffes de moëlle dans des centres spécialisés. Il y en a que 4, 5 enfants par an qui en ont besoin, on ne peut pas créer un centre pour aussi peu d’enfants."
"L’éloignement créé des problèmes spécifiques. Quand on est en métropole, on peut être greffet, par forcément dans sa ville mais on est à quelques centaines de kilomètres. Les familles peuvent s’occuper des enfants."
"Quand ils partent de La Réunion, c’est pour six mois, un an. On va d’abord identifier un donneur, puis organiser les choses de manière à ce que lorsqu’ils arrivent en métropole, ils soient attendus dans un centre qui les prendra en charge. Il faut compter entre un mois et un mois et demi entre l’arrivée et la greffe. Puis, il y a toute la période post-greffe qui peut être compliquée."
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