Aurélien Centon élu au conseil départemental propose d’envoyer un courriel à la préfecture, l’ARS de La Réunion ou encore au CGSS pour trouver une solution pour la déclaration des décès à La Réunion. En effet, des familles se retrouvent avec un proche décédé à leur domicile parfois durant 2 jours sans qu’elle soit déclarée décédé par un médecin. Une situation qui doit s’arrêter selon l’élu départemental.
Vers une solution pérenne.
En commission ce mardi 5 avril, Aurélien Centon conseillé départemental a proposé l’idée que "tous les élus de toutes les collectivités signent un courrier rédigé avec les médecins pour enfin trouver des solutions concrètes pour les décès les soirs, week-end et les jours fériés, pour que des médecins d’astreintes soient positionnés sur toute l île pour une équité territoriale."
Celle-ci a été validée en commission :"Le président Cyrille Melchior me soutient depuis longtemps sur cet objectif ainsi que mon groupe de travail. On doit tous travailler ensemble pour trouver une solution pérenne pour les familles réunionnaises."
Sur Radio Freedom, de nombreuses familles appellent régulièrement la radio locale afin d’essayer de trouver une solution pour la déclaration de décès d’un proche. En effet, de nombreuses familles réunionnaises ne trouvent pas de médecins afin d’effectuer une déclaration de décès afin de pouvoir commencer à préparer "le corps" et commencer la veillée.
En effet, sans cette déclaration, ils ne peuvent pas faire intervenir les pompes funèbres :"Quand des familles m’appellent parfois, le corps de leur proche reste depuis plus de 2 jours sur le même lit. Imaginez-vous avoir une personne que vous aimez qui vient de décéder dans cet état. Avec la chaleur, le corps entre en décomposition avec l’odeur ou encore les mouches, imaginez-vous à la place des familles qui vivent cette situation, ce n’est pas normal."
C’est dans ce cadre qu’Aurélien Centon veut trouver une solution pérenne pour toutes les familles réunionnaises qui seront dans cette situation plus tard. Ce courriel doit donc être envoyé avec un maximum de signature d’élus réunionnais aux officiels comme la préfecture, l’ARS de La Réunion ou encore à la CGSS.
Matthieu Patou-Parvédy