Parmi les moyens de lutte contre la dengue : la recherche scientifique et notamment la technique de l’insecte stérile. Des essais sont en cours, des lâchers ont été effectués, à Sainte-Marie. D’autres sont prévus cet hiver. Les chercheurs de l’Institut de recherche pour le développement sensibilisent les riverains.
Deux ans après les premiers lâchers de moustiques du projet technique de l’insecte stérile (Tis) à Sainte-Marie, quelques questions subsistent.
Pour y remédier, depuis le début de la semaine, les membres du projet sont en mission information auprès des habitants.
“Je l’avais aperçu il y a quelque temps, mais on n’avait plus de nouvelles. C’est bien de faire passer l’information”, se réjouit une riveraine.
À l’étude depuis 2019, les premiers tests ont été effectués à l’échelle de quelques rues. D’ici la fin de l’année, c’est tout le quartier de Duparc qui sera concerné par cette nouvelle technique :
“On va utiliser les mâles moustiques qui ne piquent pas, on va les stériliser et les relâcher dans la nature pour qu’ils aillent s’accoupler avec les femelles sauvages. Comme ils sont stériles, les femelles vont produire des œufs vides et il n’y aura jamais de descendance pour ces moustiques”, explique une membre du projet.
À terme, l’Institut de recherche pour le développement entend diminuer le nombre de moustiques dans le secteur et, de ce fait, prévenir des maladies vectorielles comme la dengue. Une technique qui pourrait être étendue à l’échelle de l’île par la suite.