Deux cas de méningite ont été recensés dans l’Est de l’île en deux mois. Au mois d’août, un bébé de 9 mois est décédé au GHER (Groupe Hospitalier Est Réunion). La semaine dernière, un trentenaire a été diagnostiqué. Souffrant d’une méningite bactérienne, il se trouve toujours en soins intensifs à Saint-Benoît. Pour l’heure, aucun lien n’est établi entre ces deux cas.
Dans l’Est de l’île, deux cas de méningite ont été confirmés en deux mois.
Un drame s’est produit en août dernier. Un bébé âgé de 9 mois est décédé alors qu’il était hospitalisé au GHER (Groupe Hospitalier Est Réunion). L’enfant a succombé à une méningite bactérienne foudroyante.
Aussitôt l’alerte donnée, l’hôpital a isolé les patients concernés et mis en place le protocole en rigueur défini avec l’ARS-OI (Agence Régionale de Santé - Océan Indien).
Ce protocole consiste à mettre la famille, les voisins ainsi que le personnel soignant en contact avec les patients sous antibiothérapie.
Depuis la semaine dernière, un trentenaire est hospitalisé en soins intensifs au GHER. Il souffre d’une méningite bactérienne.
L’ARS précise qu’aucun lien n’est établi entre le bébé et cet homme.
"On ne parle pas d’épidémie. Il s’agit bien de deux cas isolés de méningite. On applique le protocole national relayé au niveau régional. Et donc, on a une répartition des tâches avec la plateforme de Veille sanitaire de l’ARS", explique Béatrice Van Den Eede, responsable qualité au sein de la Direction de la Qualité, des risques et des relations avec les usagers du GHER.
Et d’expliquer la procédure suivie : "Dès que l’on a un cas, on informe la plateforme de l’ARS qui va se charger de repérer les cas contacts en ville. Et de travailler avec les médecins de ville pour mettre en place une antibioprophylaxie pour les personnes de la famille ou les voisins ayant été en contact avec le patient. On isole le patient et ensuite, on fait un repérage de toutes les personnes qui ont été en contact avec le patient : le personnel et les autres patients. Et ensuite, on les contacte et on met en place une antibioprophylaxie"