Marie a été diagnostiquée d’un cancer du sein en 2022. Après avoir traversé des moments difficiles, elle est à présent en rémission et livre un message d’espoir à celles qui affrontent la maladie.
En septembre 2022, Marie réalise une mammographie. “Ils ont remarqué qu’il y avait un souci, ils ont fait une biopsie”, se souvient la Réunionnaise. On lui annonce qu’elle est atteinte d’un cancer du sein. “A 35 ans, on n’imagine pas ça. C’était un choc très violent. C’est toujours très compliqué, on ne veut pas que nos proches soient malheureux.” Après son diagnostique, la jeune femme a du mal à l’annoncer à ses enfants. “Il n’y a pas beaucoup d’aide psychologique au départ alors qu’il y a forcément une phase d’effondrement. Ça devrait être un parcours obligatoire”, estime Marie.
La jeune-femme se bat pendant un an contre la maladie. “C’est violent, les chimios sont très lourdes et l’organisme a du mal à encaisser. Je me suis préparée en amont. J’ai rasé mes cheveux, je me suis fait accompagner par un naturopathe et par ma famille. Je me suis mise dans ma bulle”, expose la Réunionnaise. Elle subit de nombreux effets secondaires : “ poils et cheveux qui tombent, vomissements, fatigue extrême. Et ensuite des difficultés de concentration qui rendent le travail difficile et des douleurs physiques qui durent encore aujourd’hui.”
Faire confiance à la médecine
Elle est en rémission depuis septembre 2024. “ Je suis toujours suivi tous les trois mois. Mais au bout d’un an on n’a plus de suivi et je ne l’ai pas bien vécu. Je me suis sentie seule”, déplore Marie.
La jeune femme, prend à présent du recul sur son combat. “C’est très important de faire confiance à la médecine et de se faire accompagner psychologiquement. Le combat est long, il faut s’armer dès le départ. Je pensais que c’était un sprint et, au final, c’est un marathon.” Marie livre un message d’espoir à celles qui, comme elle, se battent contre le cancer du sein : “Face à une maladie potentiellement mortelle, on doit plus que jamais apprendre à célébrer la vie. Ça ne sera pas facile, on ne sera plus jamais les mêmes après ce combat-là, mais si on veut avoir une chance d’être victorieuses, on ne doit rien lâcher ! La maladie va nous prendre nos cheveux et plusieurs mois de combat, on ne doit rien lui laisser de plus ! On doit se raccrocher à tout ce qui nous rend heureuses, à tout ce qui nous fait du bien et laisser de côté tout le reste. Entre la maladie et nous, il n’y aura qu’une gagnante, on doit croire de toutes nos forces que ça sera nous.”