Le dernier jour de visite de Marisol Touraine a débuté ce matin avec une visite de terrain consacrée à la lutte anti-vectorielle contre les moustiques.
Visite de terrain ce vendredi pour Marisol Touraine. Avant la pose de la première pierre du Pôle sanitaire Ouest cet après-midi à Saint-Paul, la ministre des Affaires sociales et de la Santé a eu un aperçu de la stratégie de lutte anti-vectorielle (LAV) de l’Agence régionale de santé.
La ministre s’est notamment rendue dans une école pour assister à une mission de prévention. Elle a également assisté à un chantier de nettoyage de ravine et des visites chez les habitants de Saint-Denis.
Marisol Touraine s’est dite "extrêment heureuse et très intéressée" par la visite effectuée.
La ministre évoque un "engagement extrêmement fort". Pour Marisol Touraine, la lutte anti-vectorielle reste "une priorité en termes de santé".
La lutte anti-vectorielle s’appuie sur l’information, la sensibilisation et la prévention de la population afin d’éviter la prolifération de gîtes larvaires, souvent issue de la négligence de l’homme. Si la population connait bien aujourd’hui les gestes à adopter, il est encore parfois difficile de les convaincre de leur efficacité. La LAV, à l’origine notamment des opérations de mobilisation sociale "Kass’Moustik", met en oeuvre des des actions de prévention dans les quartiers et les établissements scolaires.
Marisol Touraine a par ailleurs assisté au nettoyage d’une ravine, dans le cadre du "Plan ravines" de la LAV. Zones privilégiées de prolifération des moustiques, les ravines sont surveillées de très près. En cause, les déchets et autres encombrements qui favorisent la prolifération des moustiques. Objectifs de ce plan : le nettoyage et l’entretien systématique de l’ensemble des tronçons de ravines en zones urbaines.
Pour rappel, la LAV a été mise en place en 2006, suite à l’épidémie de chikungunya qui a touché La Réunion, dans le cadre du groupement d’intérêt public de lutte anti-vectorielle (GIP-LAV), présidé par le préfet, en coordination avec l’Agence régionale de santé. 150 agents sont répartis sur quatre sites opérationnels pour des missions de prévention. Leur principale cible : le moustique tigre, Aedes albopictus, vecteur de la dengue et du chikungunya.