Les implants mammaires de la société française Poly Implants Prothèses (PIP) sont toujours au coeur de la polémique. RTL affirme s’être procuré la liste des composants de ces prothèses défectueuses. Un document sur lequel figurerait le nom d’un additif pour carburants. Sous le feu des critiques, la société PIP dément formellement avoir eu recours à ce produit industriel et chimique.
Le scandale a dépassé les frontières et ce sont plus de 300 000 femmes qui seraient concernées. A mesure que la presse nationale et étrangère révèle de nouvelles informations sur la société Poly Implants Protèses, les plaintes de porteuses de d’implants frauduleux se manifestent.
RTL assure avoir pris connaissance de la liste des composants de ces prothèses mammaires défectueuses. Selon la radio, un additif pour carburants, autrement dit , un produite extrêmement nocif pour l’être humain entrerait dans la composition des implants controversés.
Face à ces nouvelles informations, l’avocat de la société française PIP s’est exprimé. Comme l’indique Le Parisien.fr, l’avocat de Poly Implants Prothèses (PIP), Yves Haddada a "catégoriquement démenti" les affirmations de RTL.
Ce rebondissement a alerté les avocats des plaignantes. Les représentants des porteuses d’implants PIP réclament désormais que des échantillons soient prélevés sur des prothèses commercialisées, afin que le doute sur leur composition soit levé une bonne fois pour toute.
Selon l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, " 20 cas de cancers ont été signalés chez des femmes porteuses des prothèses PIP, selon un nouveau bilan en date du 28 décembre de l’Agence des produits de santé".
Si aucun lien direct n’a été établi entre ces cas de cancer et les implants PIP, le Gouvernement a demandé aux porteuses de prothèses de se les faire enlever par mesure de précaution. Ce scandale sanitaire concernerait près de 30 000 femmes en France. Dans plusieurs autres pays, les prothèses mammaires de la société française PIP sont aussi pointées du doigt et des plaintes ont été déposées.
A la Réunion, l’Agence Régionale de la Santé - Océan Indien a appelé les porteuses d’implants PIP à se manifester auprès de leur chirurgien.