Les médicaments non-génériques sont moins bien remboursés qu’avant depuis le 1er janvier 2020.
Depuis le début de l’année, les patients qui souhaitent avoir le médicament original ne seront plus aussi bien remboursés.
Une nouvelle mesure implique que les médicaments non-génériques soient remboursés sur la base des génériques.
La mesure mise en place a pour objectif d’inciter les patients à se diriger davantage vers les génériques.
Si le patient souhaite choisir le médicament non-générique, "le calcul de la prise en charge se fera sur la base du prix du générique le plus cher", explique la direction de la Sécurité sociale.
Cette mesure fait suite à la réforme de financement la Sécu, entrée en application le 1er janvier 2020.
Elle vise a réaliser d’importantes économies pour la Sécurité sociale car les médicaments génériques représentent un coût 40 % moins élevés que les non-génériques.
Une mesure qui devrait faire économiser près de 100 millions d’euros à la Sécu.
Il existe une exception à cela. Si le médecin indique sur l’ordonnance médicale la mention "non substituable". Cela peut être le cas dans trois situations :
- la prescription de médicaments "à marge thérapeutique étroite", lorsque les patients sont stabilisés avec un médicament.
- la prescription chez l’enfant de moins de six ans "lorsqu’aucun médicament générique n’a une forme galénique adaptée et que le médicament de référence disponible permet cette administration".
- les patients présentant une contre-indication démontrée (allergie) à un excipient à effet notoire figurant dans les génériques disponibles.
Dans ce cas, le patient pourra choisir le médicament non-générique et être remboursé au maximum.