À la suite du Conseil de défense qui s’est tenu le 6 décembre dernier, le Premier ministre avait annoncé de nouvelles mesures qui entreraient en vigueur afin de contrer la 5e vague de la pandémie du coronavirus. L’une d’elles consistait en l’ouverture de la vaccination des enfants de 5 à 11 ans, sur la base du volontariat. À compter de ce mardi 21 décembre, la vaccination est ouverte aux enfants les plus fragiles à La Réunion.
Alors que la pandémie ne cesse de progresser, la contamination au sein des écoles a été débattu ces dernières semaines. En novembre, le ministre de l’Éducation nationale, Michel Blanquer, et le ministre de la Santé, Olivier Véran, avaient annoncé la fin de la fermeture systématique des classes, dans le cas où un élève se révèlerait positif au Covid-19. Cette solution a pour but de mettre un frein à la propagation du virus, très élevée dans les écoles primaires.
Afin de réduire plus efficacement la propagation du virus, Jean Castex, le Premier ministre, a annoncé, début décembre, l’ouverture de la vaccination pour les enfants, en commençant par ceux qui présentent des comorbidités.
Ainsi, dès le 15 novembre, la campagne de vaccination chez les enfants vulnérables a commencé en Métropole. À La Réunion, c’est depuis ce mardi 21 décembre que les enfants suivis régulièrement par des services hospitaliers pédiatriques pourront bénéficier du vaccin.
La vaccination est ouverte aux enfants de 5 à 11 ans atteints de certaines pathologies à risque (obésité, diabète, maladies respiratoires chroniques, asthmes sévères, cardiopathies congénitales, handicap neuromusculaire sévère…), sur la base du volontariat. Il appartient aux parents de se rapprocher des services hospitaliers pédiatriques pour convenir des modalités de vaccination.
À compter du 22 décembre, 4 centres de vaccination de l’île accueilleront, sur des lignes dédiées, les parents et leurs enfants :
- Saint-Denis, Nordev
- Saint-Pierre, Ravine Blanche (CHU)
- Centre de Saint-Paul – anciens locaux Gabriel Martin (CHOR)
- Centre de Saint-Benoît (GHER)
Pour le moment, le gouvernement ne prévoit pas l’instauration d’un pass sanitaire pour les 5 à 11 ans. Olivier Véran, ministre de la Santé, affirme néanmoins : "Si un nouveau variant apparaissait et touchait plus gravement les enfants, notre décision pourrait évoluer".