Le service d’urologie du CHU Nord devrait fermer ses portes le 1er juin prochain. L’Association des Maires du Département de La Réunion font partie de ceux qui se battent contre la fermeture du service et demande son maintien.
Considérant la décision du CHU de La Réunion de fermer le service urologie de son pôle Nord, Félix Guyon ;
Considérant les motifs réels et assumés invoqués par la direction du CHU à savoir la mésentente des spécialistes et l’incapacité de l’administration hospitalière à régler le problème ;
Considérant la recommandation de l’IGAS et des plus hautes autorités de l’État de tenir compte de critères aussi futiles que des difficultés de travail en équipe ;
Considérant les besoins sanitaires de la population réunionnaise et les 1600 patients aujourd’hui suivis ;
Considérant l’accroissement de la population réunionnaise de 0,5% par an ;
Vu le caractère symbolique de la suppression du service urologie dans un hôpital qui porte le nom d’un urologue Réunionnais, Félix Guyon ;
Vu l’absence de consultation des élus, mis devant le fait accompli ;
Vu le mépris adressé à la population, premiers concernés par ce service public,
Constate qu’une fois de plus le service public à la Réunion subit une inégalité de traitement en comparaison avec le service public en Hexagone,
Considère que la suppression de ce service public ne peut être acceptée au regard des efforts déjà fournis par nos hôpitaux dans la rationalisation des moyens ;
Déclare que la fermeture du service urologie du CHU Nord est injustifiée, incompréhensible et sera lourde de conséquences sur le plan sanitaire, notamment dans une île où une forte proportion de la population est atteinte de comorbidité ;
Décide de tout mettre en œuvre avec l’aide de tous les élus signataires, pour la préservation de cet acquis de la départementalisation ;
Exige des autorités sanitaires et de l’État la suspension immédiate de ce projet de fermeture et la mise en œuvre des mesures fermes, rationnelles et responsables qui s’imposent pour garantir le fonctionnement normal du service public hospitalier.