Le 2 avril a lieu la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Elle vise à mieux informer le grand public sur les réalités de ce trouble du développement.
Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi un aménagement des règles de confinement pour les autistes, en les autorisant à sortir un peu plus souvent pour se rendre sur les lieux "porteurs de repères rassurants".
Le président a annoncé qu’un formulaire d’attestation adapté sera mis spécialement pour eux.
En 2008, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 2 avril Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Cette évènement attire l’attention sur la nécessité de mettre en place des programmes innovants conçus pour aider les jeunes autistes à être « mieux équipés » dans la transition vers l’âge adulte.
Au moins un enfant sur 100 naît autiste, certains ne sont pas diagnostiqués jusqu’à l’âge adulte. Concernant les causes, qui restent encore difficiles à établir, les recherches s’orientent vers les pistes de facteurs génétiques et/ou environnementaux. Certains scientifiques penchent également pour un excédant de synapses dans le cerveau.
Cette approche n’a pas toujours pas toujours été la référence. Longtemps, on a pensé que l’autisme pouvait être l’expression d’un mal être de l’enfant. En 2010, la Haute Autorité de Santé Française (HAS), reconnaît l’autisme comme un trouble neurodéveloppemental présent dès la naissance, et qui ne peut-être lié au profil psychologique des parents.
L’autisme est une réalité très présente dans la mesure où ce type de handicap touche 1 personne sur 150 dans le monde. Une des difficultés rencontrée par les parents d’enfants présentant des troubles de ce type réside dans l’établissement du diagnostic et la mise en place d’une prise en charge efficace. Le monde médical est encore aujourd’hui trop divisé et les différents intervenants ont du mal à s’accorder.
L’autisme est un trouble dont l’intensité et la sévérité diffèrent d’un cas à l’autre. On parle alors d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA), qui peuvent se manifester sous différentes formes.
Le diagnostic de TSA repose aujourd’hui sur deux catégories de signes, le déficit persistant de la communication et des interactions sociales et le caractère restreint et répétitif des comportements, intérêts et activités.
Si le diagnostic chez les enfants se fait de plus en plus tôt, le nombre d’adultes faisant partie du spectre reste sous-évaluer. A La Réunion, l’association Autisme Réunion, est au service des personnes porteuses d’autisme et de leurs familles.
Le site de l’association : ici
le Centre de Ressource interrégional pour l’Autisme Réunion/Mayotte invite les personnes concernées à partager leurs témoignages en ce moment pendant le confinement et les conseils pour vivre le confinement avec une personne autiste, via leur page Facebook : ici.