Un cas de grippe aviaire a été confirmé dans une basse-cour de volailles à Saint-Louis, le jeudi 6 juillet 2023. Face à la contagiosité du virus, l’inquiétude gagne les agriculteurs alentours.
Le jeudi 6 juillet 2023, un nouveau cas de grippe aviaire a été confirmé dans une basse-cour de volailles à Saint-Louis. Dans ce contexte, l’euthanasie d’une centaine d’animaux d’élevage a été réalisée pour limiter la propagation du virus.
Voici les réactions dans la commune de Saint-Louis et de Saint-Pierre : « C’est inquiétant, mi pensé pas l’était arriv chez nous. Mi pensé c t dans l’autre coté là-bas dans les pays de l’Est. » témoigne un Saint-Louisien.
« S’il y a un cas comme ça, on est foutu. Par exemple un lot de poulets où on met tous les trois mois, ben c’est trois mois de foutu et surtout s’ils bouclent le poulailler, c’est plus loin encore. » ajoute un agriculteur du marché de Saint-Pierre.
Perte de revenus, bétail abattu, attente d’indemnités... Frédéric Vienne, Président de la Chambre de l’Agriculture, explique les risques suite à la découverte d’un nouveau cas de grippe aviaire :
"C’est une réelle inquiétude qu’ont les éleveurs professionnels et amateurs. On imagine toute la culture autour des combats de coq à la réunion et tout cet engouement qu’il y a. Et comme la maladie est véhiculée par les oiseaux, il faut absolument confiner tous les animaux autour de cette zone concernée et vraiment jouer le jeu pour ne pas prendre de risques."
Si cette maladie se propage, les conséquences seront très lourdes sur le poulet de consommation notamment, il y en aurait moins dans les grandes surfaces et sur les marchés car c’est une maladie qui est très impactante.
« A l’étang du Col qui est à côté, on a vu des oiseaux migrateurs il y a pas longtemps et à Saint-Paul aussi où y avait eu un cas. Donc ya le transit des animaux aussi donc ça peut être de toute origine. Maintenant il faut être vigilant et éviter de transporter des animaux à droite à gauche sur toute l’île. » insiste un habitant du Gol.
Pour rappel, En octobre 2022, la préfecture de La Réunion avait déjà fait face à des cas de grippe aviaire dans des basses-cours de l’Ouest de l’île et avait interdit les batay coq.